« Le poète lève, il soulève avec lui le monde »
Cela fait un peu plus de dix ans maintenant qu’Édouard Glissant nous a quittés.
C’est une occasion renouvelée de mettre en lumière la pensée foisonnante de ce poète-philosophe qui m’aide à penser avec le monde et sa diversité.
Il a une place toute particulière dans ma “Sentimenthèque”.1
Cette lettre, que j’espère plus courte que la précédente, n’a pas vocation à retracer la vie de Glissant. Il y a de nombreuses ressources qui le feront bien mieux que moi comme celle-ci, ou encore celle-là. De nombreux livres lui ont été consacrés, et le sont encore aujourd’hui2. Que vous le connaissiez ou non, je souhaite simplement vous donner envie de le (re)lire pour penser l’existence à ses côtés.
Disons seulement qu’Édouard Glissant est né en 1928 en Martinique. Il se rend à Paris en 1946 pour suivre des cours de Philosophie. Il est lauréat du prix Renaudot pour son premier roman La Lézarde en 1958. L’une de ses œuvres majeures est Le discours antillais publié en 1981. Il fut également farouchement engagé pour la reconnaissance de la mémoire des esclavages.
Et c’est l’un des plus grands poètes et écrivains contemporains selon moi. Mais ça, c’est rarement précisé dans ses biographies.
Découverte archipélique
J’ai découvert Édouard Glissant il y a seulement quelques années.
Par détour sûrement. Par archipel peut-être.3
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